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Programme du concert « Au Diable la musique ! »

 

Quatre airs du diable autour du mythe de Faust

Goethe a  beaucoup travaillé sur le thème de Faust  et Faust est souvent considéré comme l’œuvre la plus importante de la littérature allemande. Elle relate l’histoire du Docteur Faust qui à consacré toute sa vie à la quête du savoir. Au bord du suicide, Méphistophélès lui apparaît et lui propose en échange de son âme de lui rendre sa jeunesse. Faust lui livrera son âme dès qu’il ira dans l’autre monde.

A partir  de cette histoire, plusieurs  compositeurs vont écrire des opéras. Ce sont des extraits de 3 de ces opéras que nous vous proposons.

Mefistofele est un  opéra italien en quatre actes, d’Arrigo Boito créé en 1868 à la Scala de Milan dont nous avons extrait deux airs : Ave signor et son lo spirito.

 

Diable-ornements
Faust est un opéra en cinq actes de Charles Gounod. C’est l’air le plus célèbre de l’acte II que nous vous proposons : Le veau d’or, symbole de l’idolâtrie dans la bible. Il est ici détourné au profit de Satan sous forme d’une ronde.

Le veau d’or est toujours debout
On encense sa puissance,
D’un bout du monde à l’autre bout
Pour fêter l’infâme idole
Roi et peuples confondus,
Au bruit sombre des écus,
Dansent une ronde folle
Autour de son piédestal,
Et Satan conduit le bal….

La Damnation de Faust op. 24 d’Hector Berlioz , sous-titrée légende dramatique en quatre partie, fut créée au Théâtre national de l’Opéra-comique Paris en 1846. Le livret est une libre adaptation, par  Almire Gandonnière et Berlioz, de la pièce de Goethe.

2ieme partie, Faust accepte de suivre Méphistophélès vers la découverte des plaisirs. Ils se retrouvent dans une taverne où des buveurs ivres chantent leur joie. L’un d’eux entame la chanson du Rat. Il est suivi de Méphisto qui lui répond par la chanson de la Puce 

 

Une puce gentille
Chez un prince logeait.
Comme sa propre fille,
Le brave homme l’aimait,
Et l’histoire l’assure,
A son tailleur un jour
Lui fit prendre mesure
Pour un habit de cour….

La Danse macabre est un élément  de l’art macabre qui vu le jour au Moyen Âge. Par cette sarabande qui mêle morts et vivants, la Danse macabre souligne la vanité des distinctions sociales, dont se moquait le destin, fauchant le pape comme le pauvre prêtre, l’empereur comme le simple paysan.

Camille Saint-Saëns, 1835 – 1921, célèbre pour son carnaval des animaux, occupe une place particulière dans l’histoire du septième art, puisqu’il est, en 1908, le tout premier à composer une musique spécialement pour un film, L’Assassinat du duc de Guise. La Danse macabre, poème symphonique, op. 40. fut écrite en 1874 par Saint-Saëns à partir d’un poème d’Henri Cazalis. Elle a été jouée pour la première fois à Paris le 24 janvier 1875, sous la direction d’Édouard Colonne. Cette danse macabre est une version pour orchestre d’une mélodie écrite par Saint-Saëns en 1872 et publiée en 1873,

La harpe sonne les 12 coups de minuit. Le silence de la nuit est déchiré par le violon solo qui entame le thème : c’est l’invitation à la danse lancée aux morts par Satan qui ne cessera qu’au chant du coq.

 

Modeste Moussorgski, 1839-1881, est un compositeur russe. Il est  célèbre pour son opéra » Boris Godounov » et la suite pour piano  « Les Tableaux d’une exposition », mais c’est la nuit sur le mont chauve qui le rendra célèbre au grand public en particulier grâce à la reprise de Disney dans Fantasia.

Ce poème symphonique est inspiré de « Nuit de la Saint-Jean sur le Mont-Chauve ». A l’origine, cette nouvelle éditée en 1831 est le deuxième conte du recueil Les Soirées du hameau près de Dikanka. Elle est née de l’imaginaire de l’ écrivain russe Nicolas Gogol. La musique suit un programme établi : Voix souterraines, apparition des esprits des ténèbres puis de Chernobog (divinité des ténèbres dans la Russie païenne) – Adoration de Chernobog – Sabbat des sorcières – Sonnerie de la cloche du village et évanouissement des apparitions – Aube naissante.

Dans une lettre adressée à Rimski-Korsakov, Moussorgski écrit : « Le 23 juin [1867], veille de la Saint-Jean, j’ai terminé, avec l’aide de Dieu, la composition d’Une nuit de la Saint-Jean sur le mont Chauve, tableau musical dont voici le contenu : les sorcières avaient coutumes de se rassembler sur le Mont Chauve. Elles y jouaient des farces et y attendaient leur maitre Satan. A son arrivée, elles formaient un cercle autour du trône sur lequel il prenait place, sous l’apparence d’un bouc et elles chantaient ses louanges. Lorsque Satan avait reçu suffisamment de louanges, il se transformait et donnait l’ordre de commencer le Sabbat, au cours duquel il choisissait quelques sorcières qui avaient retenu son attention ! »

  La sorciere de midi

La Sorcière de midi est le deuxième des 5 poèmes symphonique que Dvorák a composé dans les premiers mois de 1896 à la fin de sa vie ( L’Ondin, B. 195 (op. 107) La Sorcière de midi, B. 196 (op. 108) Le Rouet d’or, B. 197 (op. 109) La Colombe, B. 198 (op. 110) Le Chant du héros, B. 199 (op. 111)). Ils sont issus de contes et légendes populaires tchèques provenant du recueil « Le bouquet » de l’archiviste de la ville de Prague Karel Jaromir Erben.
La Sorcière de midi raconte l’histoire d’une mère qui avertit son enfant turbulent que s’il ne se calme pas, la légendaire Sorcière de midi viendra pour l’emporter.

Dvorak commence par peindre une ambiance heureuse, thème donné à la clarinette. Cette scène est troublée par des pleurs (quatre notes répétées données au hautbois). L’enfant commence à mal se conduire; la mère le gronde. Quand elle menace d’appeler la sorcière, l’atmosphère redevient paisible quelques instants. Mais l’ambiance est brisée à nouveau par la sorcière qui apparait terrifiant à la fois la mère et son fils. La sorcière exige d’emporter l’enfant et se met à danser sur une musique de plus en plus frénétique. Quand le père de l’enfant retourne à la maison du travail dans les champs, il trouve sa femme effondrée sur le plancher ; leur enfant est mort dans ses bras. La danse triomphante de la sorcière apporte à la pièce une fin brutale.

John Williams est un compositeur américain né en 1932 à New York. Il est principalement connu pour ses musiques de films. On lui doit les bandes originales symphoniques de ce qui reste son œuvre la plus célèbre : la musique de la saga Star Wars. Compositeur favori de Steven Spielberg et de George Lucas, Williams a composé au cours d’une carrière qui s’étend sur près de soixante ans, un grand nombre des plus célèbres musiques de films. Mais on le sait moins, Williams à également composé des œuvres plus « classiques » comme des concertos pour  cor, violoncelle et basson.

Cette suite symphonique que nous vous proposons a été arrangée par le compositeur lui-même à partir  de la saga Harry Potter dont il a composé les 3 premiers opus. C’est Alexandre Desplat un compositeur français qui a composé le dernier volet « Harry Potter et les Reliques de la mort »

Harry Potter

Harry Potter

C’est avec ces thèmes du célèbre sorcier que nous terminerons ce concert.